[Médecin-général Micheline Chanteloube]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP0980 04
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique Le 25 avril 1984, Micheline Chanteloube-Reboul était nommée médecin-général, avec le titre de directeur adjoint du service de Santé de la 5e région militaire. Première "Santarde" sortie diplômée de l'Ecole de santé militaire lyonnaise, avenue Berthelot (promotion 56), cette lyonnaise, originaire de Beynost, fut ainsi la seconde femme à accéder au grade de général. Ce reportage photographique a été réalisé lors d'une interview du médecin-général Micheline Chanteloube-Reboul, commandant de l'école du service de santé des armées qui s'apprête à fêter son centenaire le 15 octobre 1988. Ce jour-là, le président François Mitterrand en visite à Villeurbanne pour l'inauguration de la Maison du Livre de l'Image et du Son (MLIS), puis à Oullins où il doit visiter des appartements de l'opération "Banlieue 89", se rendra ensuite à Bron pour présider au baptême de la dernière promotion de l'école (promotion du Centenaire). Différentes manifestations seront mises sur pied pour célébrer l'événement.
historique Initialement installée à Strasbourg, l'Ecole du service de santé des armées a été transférée à Lyon en 1888. Située avenue Berthelot jusqu'en 1981, elle a pris ses quartiers définitifs à Bron sur l'emplacement de l'ancienne base aérienne transférée sur le mont Verdun. Les anciens locaux de l'avenue Berthelot ont été restitués à la ville de Lyon. Dans la mémoire de beaucoup de Lyonnais, ces bâtiments resteront un triste symbole de l'Occupation puisqu'ils servaient de centre administratif à la Gestapo. Ils avaient d'ailleurs été en partie détruits lors d'un bombardement de la Royal Air Force en 1944. Dans son projet d'aménagement, la Ville de Lyon souhaite y installer une annexe de l'Opéra, le musée de moulage de Lyon, et un musée de la Résistance. Seule école en France avec Bordeaux, elle forme des médecins, pharmaciens et vétérinaires destinés aux trois armées. Soit plus de 5386 élèves depuis 1945. Chaque année, l'école de santé recrute sur concours quatre-vingt dix élèves sélectionnés parmi plus de deux mille candidats. L'Ecole étend ainsi ses capacités d'accueil, toutes années confondues, à 439 élèves. Et abrite de plus tout le matériel nécessaire à la Bioforce militaire appelée en mission à l'étranger. Notamment les fameux EMMIR, hôpitaux transportables de l'armée. Le budget de l'Ecole s'élève à 14 millions de francs pour une année, le "coût" d'un santard étant de 199.000 francs sur l'ensemble de sa formation. Pour célébrer son centenaire, l'Ecole du service de santé a mis sur pied différentes manifestations. A commencer par l'arrivée, le 15 octobre 1988, à onze heures d'un raid pédestre parti de Strasbourg. Une façon de "symboliser la filiation" entre les deux villes. Une plaque commémorative sera ensuite inaugurée dans les anciens locaux de l'avenue Berthelot par Francisque Collomb. Les amateurs de rétrospectives, qui ne seront pas admis à l'exposition de matériel à Bron réservée aux officiels, pourront se consoler en visitant l'exposition : "Cent ans de vie lyonnaise", toujours avenue Berthelot. Source : "Trois petits tours et puis s'en va" / J.P. [Jeanine Paloulian] in Lyon Figaro, 15 octobre 1988, p.3-4.
note bibliographique Le Journal Rhône-Alpes, 26 avril 1984. - "Michel Reboul-Chanteloube, général... au féminin" / A.-M. André in Le Tout Lyon, 28 novembre 1985, p.5. - "Le général et le président" in Lyon Figaro, 15 octobre 1988, p.3-4. - L'Ecole du service de santé des armées de Lyon, album du centenaire / Médecin général M. Chanteloube, 1988 [BM Lyon, B 029614].

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